Le Chamber Jazz Quintet est composé de cinq musiciens venus d’univers différents ; leur rencontre donne une musique riche de leurs diverses influences. A travers un répertoire de chansons d’Ellington, de Strayhorn mais aussi de Gershwin ou de Jobim, les musiciens nous invitent à écouter un jazz de chambre où chacun sait préserver sa voix tout en la mettant au service de l’ensemble. La voix c’est tout d’abord celle, délicieuse, de Rebecca Cavanaugh accompagnée arco et pizzicato par la contrebasse de Marie Christine Dacqui, le piano élégant de Claude Carrière, la guitare à plumes de Frédéric Loiseau et les balais et baguettes de Bruno Ziarelli.
Se muant parfois en duo ou en trio le temps d’une rencontre intime et passagère, les musiciens se répondent dans un balancement subtil pour nous offrir un jazz en état d’apesanteur.
Rebecca Cavanaugh (voix), a grandi en Angleterre puis aux États-Unis. Née de parents américains, elle a étudié au Skidmore College de Saratoga Springs où elle a fait ses débuts en tant que vocaliste de jazz.
Claude Carrière (piano) a été longtemps une des voix du jazz sur France Musique et sur RFL. Il y a côtoyé les plus grands musiciens du monde entier et a nourri sa culture de tous ces échanges.
Frédéric Loiseau (guitare) a étudié au célèbre Guitar Institute of Technology de Los Angeles. A son retour est paru le CD Red Shoes, gravé là-bas avec le pianiste Carlton Schroeder, disque qui lui a valu de nombreuses récompenses.
Marie-Christine Dacqui (contrebasse) a suivi un cursus classique au Conservatoire de Paris. Elle y enseigne, joue régulièrement au sein des orchestres symphoniques de la capitale, et taquine le jazz avec passion.
Bruno Ziarelli (batterie/percussion) se produit régulièrement avec d’éminents jazzmen. Il a notamment joué et enregistré avec le violoniste Florin Niculescu, Benny Golson, Christian Escoudé, Nico Morelli, etc.
La passion du jazz...
Le samedi 26 novembre 2011, le Chamber Jazz Quintet nous a invité à écouter un jazz de chambre où chacun sait préserver sa voix tout en la mettant au service de l’ensemble. Avant de s'installer au piano pour le concert du soir, Claude Carrière nous a fait partager sa passion du jazz lors d’une conférence sur le Chant d’Ellington. Ce fut l’occasion de découvrir la genèse de ces chansons sur lesquelles les plus grandes voix du jazz , d’Ella Fitzgerald à Nat King Cole, ont bâti leur gloire.
Un minutieux travail de groupe...
Une nouvelle voix d’une infaillible justesse de ton, élégante et émouvante, et qui donne une interprétation juste et originale d’un répertoire de haut vol. Et, par-dessus tout, un minutieux travail de groupe d’où se détache notamment la guitare à plumes de Loiseau, qui fait passer le plus profond de la musique avant toute chose.
Paris Jazz Club
Jazz à Savigny-le-Temple, au Conservatoire de Musique et d'Art Dramatique Gabriel-Fauré
A Savigny-le-Temple, le 12 mars 2011, à travers un répertoire de chansons d’Ellington, de Strayhorn mais aussi de Gershwin ou de Jobim, le Chamber Jazz Quintet nous a invité à écouter un jazz de chambre où la voix délicieuse de Rebecca Cavanaugh était accompagnée par la contrebasse de Marie Christine Dacqui, le piano de Claude Carrière, la guitare de Frederic Loiseau et les balais et baguettes de Bruno Ziarelli.
Avant de s’installer au piano pour le concert du soir, Claude Carrière, producteur bien connu des auditeurs de France Musique, nous a fait partager sa passion pour le jazz et sa monumentale érudition lors d’une conférence sur le Chant d’Ellington. Sophisticated Lady, In a sentimental mood, Prelude to a kiss, Solitude… ces sublimes mélodies sont à ranger parmi les incontournables du 20éme siècle.