Marie d'Épizon
Chanson
Montpellier
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Photo : Philippe Dutilleul
" C'est séduction, rare enchantement "
Michel Kemper - Nos Enchanteurs
" Cette voix, c’est un torrent d’eau profonde qui roulerait des milliers de songes, de couleurs, se libérant des rives pour vous envahir "
Richard Vaillant - Vie Nouvelle
" Un spectacle d’une rare intensité émotionnelle "
Le Dauphiné Libéré
" Un style dont la richesse supporte la comparaison avec les plus grands auteurs francophones "
Patrick Quercy - Le Journal de la Haute-Marne
" Beaucoup d’élégance et une force des plus convaincantes "
Michel Puech - Montpellier Info
" A découvrir pour sa sérénité lumineuse "
Claude Frigara - La Gazette de Montpellier
" La grâce était au rendez-vous "
Anicet Seurre - Festival Bernard Dimey
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Spectacles programmés : Festival de Pirey, Festival Bernard Dimey, Barjac M'en Chante, Chantons sous les Toits, Théâtre Kursaal à Besançon, Festival La Chansonnade, Théâtre Tousky à Marseille, Festival Léo Ferré de Gourdon, Festival Georjacléo, Théâtre du Trocadéro à Liège (Belgique), Festival Saperli'poètes, Les Vivats de Viricelles, Le XXII à Paris, Le Café de la Rue à Bruxelles (Belgique), Théâtre Kursaal à Manresa (Espagne), Festival Voix et Guitare, Demeures en Scène à Pouchères, Espace Georges Brassens à Sète, Festival de Charavines, Le Creuset des Arts, L'Équitable Concert, La Rentrée en Musique au château du Grand Jardin, Le Cheval d'Or à Pézenas, Festival de Saint-Gély du Fesc, Festival de Berlin-Basdorf (Allemagne), Festival Chansons Buissonnières, Festival Femme Plurielle, Auditorium de l'Escale au Creusot, Francophonie à Lausanne (Suisse), Théâtre de l'Archipel à Paris, Les Nuits du Prieuré, Festival de Vaison la Romaine, La Ferme-Théâtre à Lablachère, L'Entre'Acte à Nuits, L'Atrium à Fontanil Cornillon, Centres Culturels divers, La ferme de la Madelonne à Gouvy (Belgique), Chansons à domicile, Festival Jean Ferrat d'Antraïgues, Chantons sous les Pins, Les Musicales du Castellas, Festival de l'Argentière la Bessée, Montpellier Temps Chante, La Grange d'Entrebrault, Comme à la Maison à Pellegrue, Festival Jean Ferrat à Sorgues...
La sirène de Lampedusa
Partis des rives de Carthage
Enfuis d'Erythrée, d'Ethiopie
Ils naviguent vers l'utopie
À la poursuite d'un mirage
Naufragés de l'histoire d’en face
Une étincelle au fond du cœur
Ils partent à la chasse au bonheur
Entassés dans une barcasse
Au large de Lampedusa
Parmi les loups et les murènes
On entend chanter la sirène
Du prince de Lampedusa
Avec le sable entre les dents
Une larme pour tout bagage
Ils se lancent à l’abordage
Des rêves d’or et d’occident
A l'assaut de ces lendemains
Dont ils espèrent bien qu’ils chantent
Ou qu’ils adoucissent la pente
Aride et crue de leur chagrin
Au large de Lampedusa
Parmi les loups et les murènes
On entend chanter la sirène
Du prince de Lampedusa
À la surface des eaux noires
Dans une longue nuit de veille
La lune pour unique soleil
Diffuse ses lames d’espoir
Sur les hautes vagues qui grondent
L’esquif en mer tente sa chance
Vers une image de la France
Et la lumière d’un nouveau monde
Mais pauvres poupées de chiffon
Ces tristes compagnons d’Ulysse
Subissent leur dernier supplice
Dans les abysses, les grands fonds
Les rescapés de la carène
Qui s'est brisée sur les récifs
N’en sont pas moins dévorés vifs
Par d’autres loups d’autres murènes
Car la rumeur en tout honneur
Entonne et sonne l’hallali
Et leur fait boire jusqu’à la lie
Le calice de leur couleur
Au large de Lampedusa
Bien loin des murs et de la haine
On entend pleurer la sirène
Du prince de Lampedusa
Bien loin des murs et de la haine
On entend pleurer la sirène
Du prince de Lampedusa
© Claude Kintzler et Marie d'Épizon
Les couleurs de Collioure
Fermant ses ailes de satyre
La nuit se teinte de cédrat
Tandis qu’au loin la mer s’étire
Dans l’eau turquoise de ses draps
Le bal des couleurs est ouvert
Les ocres se fondent en or
Un bel envol de pigeons verts
S’élève au devant de l’aurore
Dans un repli du temps
Il parait qu’on entend
Un murmure singulier
Au bar des Templiers
C’est Matisse et Vlaminck
Deux fantômes qui trinquent
Et repeignent le monde
Autour d’une table ronde
Toutes les filles du village
Dans des effluves de sardane
Vendangent les fruits du rivage
Au ventre rond des catalanes
Et sur la plage du Voramar
À l’heure où l’on sèche les voiles
Picasso songe à Dora Maar
Qui pleure à jamais sur sa toile
Quand les yeux sombres du tyran
Attisent les braises d’Espagne
Et que son spectre délirant
Dépèce ses mâts de cocagne
Les heures grises de Machado
S’essoufflent dans la forteresse
Il y délaisse son fardeau
Sa peine ultime et sa détresse
Le clocher lance vers le ciel
Ses traits de rouges et de mauves
La mer est couleur d’arc-en-ciel
Sous la palette en feu des fauves
Le soir déroule ses velours
Dépose ses quartiers d’orange
Par-dessus les toits de Collioure
S’endort Notre-Dame-des-Anges
© Claude Kintzler et Marie d'Épizon
Les ailes de papier
Quand la ville s'endort
Au dessus des toits gris
Que le ciel poudré d'or
Etouffe tous les cris
Et quand la voie lactée
Se voile de soie mauve
Que les voix sont feutrées
Comme au fond des alcôves
J'entends, j'entends
J’entends le chant du soir
Qui raconte une histoire
Au fond d’un lit douillet
Et le chant des esprits
Sur les eaux endormies
D’un étang oublié
Le chant des bohémiens
A l’accent italien
D’un Verdi qui rigole
Celui des gondoliers
Au charme singulier
Venise barcarolle
J’entends le chant de l’eau
D’un cheval au galop
D’un courlis, d’une abeille
Et le chant palpitant
Qui sacre le printemps
Et dessine un soleil
J’entends le chant profane
Dans la nuit océane
Des cœurs à l’unisson
Et celui des sirènes
Qui courent la prétentaine
Et nous filent le frisson
J’entends le chant du vent
Son archet triomphant
D’un vieux volet qui claque
Et le chant de la mer
Qui caresse la terre
Pour y vider son sac
Le chant pur des enfants
Qui s’envole en riant
Des cartables repus
Celui de nos grands-mères
Qui nous soignait l’hiver
Et qu’on entendra plus
Quand la ville s'endort
Au dessus des toits gris
Que le ciel poudré d'or
Etouffe tous les cris
Et quand la voie lactée
Se voile de soie mauve
Que les voix sont feutrées
Comme au fond des alcôves
J'entends, j'entends
J'entends le flamenco
Le vin qui coule à flots
Dans Séville qui chavire
Et le chant des guitares
Du Real Alcazar
Et du Guadalquivir
Le chant bleu des baleines
Divines châtelaines
D’un royaume perdu
Et celui du pinson
Qui s’accorde au violon
Du musicien des rues
J’entends le chant choral
De l'été qui déballe
Calices et corolles
Et le chant de la vie
Qui grignote à l’envi
L’aiguille de ma boussole
Le chant de la marelle
De la terre et du ciel
Du caillou sous nos pieds
Celui de la colère
Qui creuse son cratère
Sous les pavés souillés
J’entends dans le silence
La lune qui se balance
Du haut de sa nacelle
Et le chant de l’aurore
Qui plante le décor
De ses doigts d’aquarelle
J’entends le chant du jour
Qui habille de velours
Nos ailes de papier
Et quant au chant du cygne
Je l’ai mis en consigne
Au fond du sablier
© Marie d'Épizon
La Lune
Elle est couleur de pierre de lune
Couleur de cendre au firmament
Comme l’antiqu’ pièce d’argent
Que m’avait donnée ma maman
La lune
Dans le ciel noir nimbée de brume
Auréolée de ses mystères
Silence criblé de cratères
On dit qu’elle est fille de la terre
La lune
Elle est si souvent dans la lune
Elle est perdue dans ses pensées
Ses rêv’ nébuleux insensés
De paradis de panacée
La lune
On la consulte on la devine
On interroge ses caprices
Tel au Parnasse un aruspice
Pour y lire une heure propice
Divine
De jour en jour elle se remplume
Croissante gibbeuse et puis ronde
J’entends le loup garou qui gronde
Quand elle accouch’ d’un nouveau monde
La lune
Parfois de blonde elle se fait rousse
Aux saints de glace printaniers
Elle fich’ la frousse au jardinier
Aux fleurs de pommes et de pruniers
Qui poussent
C’est la compagne d’infortune
De tous les amours clandestins
Colombines et Arlequins
Qui rêvaient d’un autre destin
La lune
Elle est légère comme une plume
Quand elle se lève à l’horizon
Par les barreaux de la prison
Les yeux fermés qui tournen’ en rond
S’allument
C’est le refuge c’est le repaire
De tous les paumés les zéros
Tous les plumés tous les Pierrot
Qu’ont pas tiré l’bon numéro
Sur terre
Elle est couleur de pierre de lune
Couleur de cendre au firmament
Comme l’antiqu’ pièce d’argent
Que m’avait donnée ma maman
La lune
Dans le ciel noir nimbée de brume
Auréolée de ses mystères
Silence criblé de cratères
On dit qu’elle est fille de la terre
La lune
© Claude Kintzler
Les desseins des pensées
Y’a des pensées pinceaux
Qui volent dans l’atmosphère
Un nuage d’étourneaux
Un essaim d’éphémères
Y’a des pensées pinceaux
Qui tachent mon silence
J’en ai vendu la peau
Un peu trop à l’avance
Y’a des pensées pinceaux
Aux reflets mordorés
Qui barbouillent de faux
Le possible et le vrai
Y’a des pensées pinceaux
Qui rehaussent le passé
Le font toujours plus beau
A tant le ressasser
Y’a des pensées pinceaux
Qui tirent sur le noir
Et forcent le tableau
De notre désespoir
Y’a des pensées pinceaux
Qui dessinent des fleurs
Font couler des ruisseaux
Sur une joue en pleurs
Y’a des pensées pinceaux
Pince-mi pince-moi
Qui jouent dans un bateau
Mais c’est moi qui me noie
Y’a des pensées pinceaux
Qui soulignent nos fautes
Qui lisent entre les mots
Entre les fausses notes
Y’a des pensées pinceaux
Qui lavent nos rancoeurs
Sous les couleurs à l’eau
Plus de mal que de peur
Y’a des pensées pinceaux
Dont parfois se maquillent
La face et le verso
De nos humeurs de filles
Y’a des pensées pinceaux
Qui gravent dans nos cœurs
Des oves et des rinceaux
Et puis des rais de cœur
Y’a des pensées pinceaux
Qui viennent à dessein
Cachées sous le boisseau
Nous caresser les seins
Y’a des pensées pinceaux
Qui volent dans l’atmosphère
Un nuage d’étourneaux
Un essaim d’éphémères
Y’a des pensées pinceaux
C’est pas des Michel Ange
Qui jouent les Picasso
Pourvu que ça dérange
Y’a des pensées pinceaux
Des portraits-paysages
Du bon douanier Rousseau
Pour tous les enfants sages
Et une pensée pinceau
Qui fait la fermeture
Qui efface des cerveaux
Le passé le futur
© Claude Kintzler
Le marchand de sable
Le nez d’un hérisson sur le coteau d’Vélaire
Des salamandres jaunes qui glissent dans l’eau claire
À l’étang d’Épizon en fin d’après-midi
Se promènent des faunes en tenue de sabbat
Les p’tits bonheurs d’hier s’éloignent pas à pas
Mais reviennent en vers se frotter à mon huis
Et reviennent en vers et tout contre mes nuits
C’est le marchand de sable qui entre dans la danse
Une gousse d’impatience éclate sous mes doigts
La résurgence bleue du fleuve de l’enfance
Une réminiscence, un souvenir de toi
Les réveils éblouis par les persiennes blanches
Imaginent déjà les arbres et le silence
Une petite marguerite au temps des perce-neige
Fleurit dessous nos pas dans le tapis de neige
Alors on court si vite et on secoue les branches
Et puis on prie les cieux qu’il neige d’abondance
Et puis on boit des yeux les flocons d’innocence
C’est le marchand de sable qui entre dans la danse
Une gousse d’impatience éclate sous mes doigts
La résurgence bleue du fleuve de l’enfance
Une réminiscence, un souvenir de toi
Les cloches du dimanche et leurs jeux interdits
La jolie robe blanche que je tache de rouge
Au printemps des cerises Ô que plus rien ne bouge
Et qu’on me sonne encore les cloches de midi
Mes fauves mes famines Ô mes petits bonheurs
Qui reviennent en vers se frotter à mon huis
Qui reviennent en vers et tout contre mes nuits
C’est le marchand de sable qui entre dans la danse
Une gousse d’impatience éclate sous mes doigts
La résurgence bleue du fleuve de l’enfance
Une réminiscence, un souvenir de toi
C’est la vie qui vacille lorsque dansent dans l’air
Les p’tits bonheurs divers aux goûts inattendus
Les pt’its bonheurs d’hier, au pt’it bonheur perdus
Les pt’its bonheurs d’hier, au pt’it bonheur perdus
© Marie d'Épizon et Claude Kintzler
La sirène de Lampedusa
Les couleurs de Collioure
Extraits du spectacle " En souvenir de vous..." - Brassens et les femmes - Avec Thomas Fontvieille (guitare) et Xavier Cortazar (contrebasse et accordina)
Extraits du spectacle "De cristal et de feu" - Chansons de Barbara - Avec Thomas Fontvieille à la guitare, Jean-Pierre Barreda à la contrebasse et Jo Labita à l'accordéon
Revue de presse
spectacle " BLEU NUIT "
Sous le charme de Marie d’Épizon
Parmi les nombreuses rencontres musicales que l’association « L’Oubliette » a proposées au Louix XI depuis 17 ans qu’elle existe, il en est quelques-unes qui ont laissé une trace indélébile dans la mémoire du lieu et de son public. Celle de Marie d’Épizon, samedi soir, en fait désormais partie. Sa voix, ses textes, ses mélodies mais aussi sa personnalité, tout n’est que beauté chez cette artiste attachante qui vous transporte avec beaucoup de générosité dans son univers plein de douceur, de poésie, d’harmonie et d’humanité. Magnifiquement accompagnée par le guitariste Thomas Fontvieille, Marie d’Épizon a enchanté son auditoire saillanson avec les chansons de son répertoire. Un spectacle d’une rare intensité émotionnelle…
Le Dauphiné Libéré - novembre 2017
Sa voix s’est posée tel un flocon de finesse et d’élégance. Une empreinte d’une grande pureté. La grâce était au rendez-vous pour ce tour de chant d’une remarquable précision. Remarquable par le timbre de cette voix. Remarquable aussi ses incartades dans le répertoire de Barbara qu’elle porte au pinacle. Remarquable enfin l’accompagnement très latino de ses deux musiciens, Thomas Fontvieille (guitare) et Jean-Pierre Barreda (contrebasse), notamment sur un répertoire plus personnel qui donnait à entendre de larges extraits de son dernier album (“La sirène de Lampedusa”, “Les couleurs de Collioure”).
Lauréate du tremplin du Festival Dimey en 2006, Marie d’Epizon a fait passer un frisson divin avec “Le marchand de sable” qui l’avait couronnée alors. Et même si cette édition 2017 porte la voix des femmes, la présence masculine est toujours sous-jacente. Dimey a été chanté pour le coup, renouant avec l’esprit originel du Festival dans une reprise de “J’aimerais tant savoir” version Jehan. Un début de nuit d’une grande clarté.
Anicet Seurre - Le journal de la Haute Marne - Festival Bernard Dimey - mai 2017
Marie d'Epizon, magnifiquement accompagnée par Jean-Pierre Bareda à la contrebasse et Thomas Fontvieille à la guitare, est revenue à la faveur du Printemps des poètes pour partager avec le public un moment de grâce et de poésie. Nous connaissions ses talents d'interprète sensible et nous avons pu découvrir les textes et musiques composés pour la plupart à 4 mains avec Claude Kintzler. « Bleu nuit », leur dernier album nous a été présenté dans son intégralité lors de ce concert.
Quel bonheur à l'écoute de ces chansons poétiques où texte et musique s'accordent si bien pour dire la quintessence des choses, la suavité et la gravité de la vie, la joie et la douleur de destins singuliers et universels. A ces compositions personnelles, elle ajoute l'interprétation de grands noms de la chanson française, Michèle Bernard, Alain Leprest, Bernard Dimey, Brassens, Barbara, Bernard Joyet... qu'elle sert avec justesse et sensibilité.
C'est un public ému qui est sorti de ce concert, conscient d'avoir partagé ces moments qui laissent en nous des traces de lumière.
Le Printemps des Poètes - mars 2017
Chronique du cd
" BLEU NUIT "
La chanson est un art à part entière. Entre poésie et musique, il y a nécessairement le chant des hommes et des femmes. La preuve par Marie d’Épizon… Une voix douce, pure et si elle vous paraît un peu délicate ou fragile, prenez garde, cette voix c’est un torrent d’eau profonde, qui roulerait des milliers de songes, de couleurs - toutes ces références à la peinture -, se libérant des rives pour vous envahir. Et les mots glissent doucement comme d’évidence. Les textes sont de purs joyaux… Les musiciens accompagnent à la perfection cette poésie un peu impressionniste, toujours impressionnante. Bossa nova, swing, blues. La voix, la musique en harmonie parfaite.
Arbres rouges comme un feu, silhouette en robe verte presque fluo, une maison jaune et les toits bleu nuit, c’est un tableau de Vlaminck. On dirait aussi le chant de Marie d’Épizon.
Richard Vaillant - Vie Nouvelle
Marie d’Épizon brosse des chansons-tableaux qui magnifient sa voix douce autant que franche, claire. Les idées ici se nichent avec politesse dans la couture des vers qui sont comme petit lait d’une vaste voie lactée. C’est chanson littéraire que la sienne, exigeante, coulée dans d’onctueuses mélodies… Quand je dis littéraire, je ne dis pas académique pour autant. Rien de ce qu’elle chante n’est passé de mode, d’usage, de nécessité. Elle est un peu de cet air du temps, qui aime encore et toujours la poésie des mots et ne cède rien à la facilité.
Michel Kemper - Nos enchanteurs
Une voix qui vous prend dès la première note et ne vous lâche plus jusqu’à la fin, un disque paradisiaque. Un hommage à la peinture, à la nature, aux amoureux du monde entier, des mots si bien choisis et si formidablement transformés en textes puis en chansons avec cette guitare qui vous file le frisson, la beauté à l’état pur.
Emmanuel Ronseaux - Récréaction - Coup de cœur du trimestre
L’écoute de ses chansons procure immédiatement un grand plaisir tant par la fluidité textuelle que musicale, et toujours au service de sentiments nobles ou d’idées humanistes. C’est une belle voix et une belle personne… Son disque "Bleu nuit" est une petite merveille, il s’écoute et se réécoute sans modération.
Le bleu nuit c’est la paix qui doute un peu. Il est propice à la poésie, aux confidences, aux méditations et aux introspections. La nuit prête conseils et le bleu les pare de paix et d'accents confidentiels. Dans leur collaboration d’écriture, Marie d’Epizon et Claude Kintzler ne font pas de la nuit une absence de lumière et de conscience. Dans l’ambiance bleutée, au contraire, surgissent couleurs, lueurs et réflexions. Les chansons bleues nuit signées Claude et Marie nous promènent tranquillement dans les allées du charme et de l’harmonie, d’une certaine mélancolie bercée de rythmes tropicaux, de valses tranquilles qui percent le silence de la nuit. Marie porte de sa voix limpide la révolte explicite mais sans colère, contre les maux d’aujourd’hui...
Michel Puech - Montpellier Info
Avec ce nouvel album Marie d’Épizon perpétue un style dont la richesse supporte la comparaison avec les plus grands auteurs francophones. L’album "Bleu Nuit" traduit la sensibilité d’une musicienne qui dénonce les maux de la société par une poésie délicate et sensuelle... Ce cd ne peut que ravir les amateurs de poésie et les amoureux de la langue française.
Patrick Quercy - Le Journal de la Haute-Marne
Chronique du CD
" LES DESSEINS DES PENSÉES "
Marie d’Épizon est comme dentellière de la chanson, voix douce et fluide, presque aérienne, une douceur ventée de superbes mélodies et des textes délicatement brodés, ourlés. C’est séduction, rare enchantement où l’auditeur se love dans des mots soyeux dont les notes ingénieuses trouvent l’équivalent. Aux situations humaines elle mêle les éléments, les choses de la nature, en des chansons qui parfois font songer à des pastels : " Y’a des pensées pinceaux qui viennent à dessein... "
Michel Kemper - Nos Enchanteurs
Revue de presse
" DE CRISTAL ET DE FEU "
Spectacle Barbara
Accompagnée à la contrebasse, à la guitare et à l'accordéon par Jean-Pierre Barreda, Thomas Fontvieille et Jo Labita, Marie d'Epizon a navigué entre émotion et spontanéité, n'hésitant pas à improviser, sans le moindre filet, sur des titres qui ne sont pourtant pas à son répertoire. C'était en somme une soirée empreinte d'une totale sincérité, d'une parfaite complicité entre une artiste et un public, comme on aimerait en vivre plus souvent.
L.G - Le Midi Libre
Marie D'Epizon et ses complices musiciens ont offert une inoubliable soirée, savant mélange de finesse, de délicatesse et de nostalgie. Au fil des textes, remarquablement et délicatement interprétés, Marie d'Epizon a mené l'auditoire sur les chemins de la vie de cette troublante grande dame de la chanson française. Magnifique et délicat moment de rencontre entre musique et poésie, la soirée restera dans les mémoires...
Patrick Garrigues - La Dépêche du Midi
Tour à tour tendre, coquine, émouvante, théâtrale, elle a envoûté son public de sa voix qui monte, se cabre, susurre...
Annie Goutelle - L'est Républicain
Marie d'Épizon a captivé par des interprétations d'une touchante sobriété empreinte de beaucoup d'émotion. La sincérité et la grâce avec lesquelles elle sert et habite des textes bien choisis ainsi que la complicité palpable qu'elle entretient avec ses musiciens, forcent l'adhésion d'un auditoire sous le charme et redonnent au rôle de l'interprète ses lettres de noblesse.
Le Midi Libre
Revue de presse
" EN SOUVENIR DE VOUS... "
Spectacle Brassens au féminin
Le spectacle proposé par Marie d’Epizon s’inscrit dans la ligne du charme et de la délicatesse propre au poète. De plus la voix élégante de Marie nous pousse à une écoute plus aiguë qu’à l’accoutumée de ces chansons que l’on a tant et tant entendues. Est-ce l’effet d’une voix féminine, et pas n’importe laquelle, sur des textes somme toute assez virils et parfois assez crus, le décalage entre une certaine ingénuité de l’interprétation et l’âpreté des thèmes abordés ? Mais la surprise laisse vite la place au ravissement tant Marie a pris possession de l’univers poétique de Brassens et nous y amène pour une balade délicate et sans concession, solidement soutenue par la rythmique de la contrebasse de Jean-Pierre Barreda et l'ingéniosité de Thomas Fontvieille qui assure sur sa guitare toute la finesse de la musique du poète sétois. Magnifique prestation.
Scène et Galerie de la Chapelle
Que dire devant tant de talent ? Les qualificatifs manquent : émotion, délicatesse, charme, présence sur scène, diction et voix parfaites. La vingtaine de chansons de Brassens que Marie interpréta furent toutes saluées par des salves d'applaudissements nourris, notamment Le blason, qu'elle ne chanta pas mais qu'elle dit d'une telle façon, à la fois délicate et coquine, que les murs de la salle résonnèrent longtemps sous les clameurs enthousiastes. En rappel et en apothéose, Marie chanta Göttingen, de Barbara, devant la salle debout.
Pierre Schuller - A.D.S.A
Alors que quelques gouttes de pluie contrarient les projets de quelques promeneurs dans la citadelle de Vianne, elles ne perturbent en rien le bonheur des spectateurs venus écouter Marie d'Épizon.(...) Un moment exceptionnel comme celui qui suivit avec le spectacle de Gilbert Laffaille.
Ch. C - La dépêche du Midi
Chronique du cd
" EN SOUVENIR DE VOUS... "
Marie d'Épizon soulève (entre autres) les manifestations qui célèbrent Georges Brassens. Pourtant, même avec le talent, interpréter le poète vénéré ne se trouve pas sous le sabot d'un petit cheval. Alors quand on croise une vocaliste qui transmet avec grâce, couleur, esprit, respect, personnalité, l'oeuvre du maître, on tombe en arrêt. Garantie supplémentaire de qualité et d'authenticité, l'ADSA, qui perpétue avec ferveur la flamme du Sétois, produit l'objet. Ne boudez pas Marie, rafraîchissante comme la fontaine de la chanson, auprès de laquelle vous irez souvent promener.
Bruno Pfeiffer . Libération.fr
Je ne me contenterai pas de recycler mes précédentes chroniques pour vous dire tout le bien que je pense du nouveau CD de Marie d'Épizon entièrement consacré à Brassens ! Les douze chansons constituent un ensemble remarquablement homogène : elles rendent toutes hommage à la femme, de La première fille à Saturne, via quelques figures emblématiques (Pénélope, Jeanne, Bécassine), avec en point d'orgue, une interprétation aussi inattendue que remarquable du Blason. La sobriété des accompagnements (guitares, contrebasse, bandonéon) habille parfaitement la voix de Marie envers laquelle je ne peux que revenir avec les mots-clés que sont : délicatesse et charme. Quant à l'objet, c'est aussi la grande classe, en particulier par le choix des illustrations : superbes tableaux de Roger Bonafé. A vous, maintenant, de vous laisser séduire.
Joseph Moalic pour la revue "Les amis de Georges"
Festival Bernard Dimey
Ils étaient nombreux , les passionnés de l'oeuvre de Dimey venus de Suisse, de Belgique, du Québec et même de Hollande ainsi que de la France du Nord et du Sud. L'ouverture sur la francophonie a permis de découvrir de jeunes auteurs-compositeurs-interprètes dans la filiation du poète puisqu'un premier Tremplin Dimey était organisé... Le prix du jury est allé à Marie d'Epizon.
Elisabeth Gagnon (Réalisatrice de la première chaine, Radio Canada, Montréal) - CHORUS
" LA CHANTEUSE DE MINUIT "
Spectacle Barbara
Elle transmet la poésie des mots, elle n’imite pas, elle évolue sur scène et dans l’univers de Barbara avec une aisance déconcertante d’élégance et de simplicité.
Nicole Debauche - Le Journal de la Haute-Marne
Il me faut vous dire un mot sur Marie d’Épizon. Retenez son nom… Interprétation sobre, toute de délicatesse, sans pathos. Marie chante. Nous sommes sous le charme.
Joseph Moalic - Les Amis de Georges
Barbara, c'était une lame, lisse, qui vous tenait à distance par l'intensité même de ce qui débordait de son cœur et qu'elle ravalait pour le sublimer. Ce respect qu'elle imposait à ses plus fervents admirateurs habite Marie qui restitue avec justesse cette subtile alchimie qui faisait d'une vie de malheurs une oeuvre tout à la fois violente et délicate…C'est ainsi que l'on entre dans l'intimité d'un être, sans familiarité. Merci pour elle !
Alain Pécoult - Agora Pièces
Marie d'Épizon ne se prend pas pour Barbara. Ni imitation servile, ni volonté farouche de se démarquer à tout prix, le spectacle revendique l'hommage libéré de toute la pesanteur du respect obligé. L'essentiel, est dans la visite d'un univers que l'on croyait connaître et que l'on entend différemment. Les textes et les musiques de Barbara sont assez riches, ils peuvent abriter toutes les interprétations venues droit du cœur. Celle-ci ne peut que plaire.
Jean Regad - Sud Théâtre
Le public...On dirait presque des proches venus écouter une amie chanter: Marie d'Épizon s'adresse à lui comme si elle le connaissait depuis toujours. Marie d'Épizon apporte sa touche personnelle, son énergie, sa propre émotion, sa simplicité aussi.
France Antilles - Guadeloupe
Merci pour la justesse des émotions, la poésie, l'humanité mise à nu. Merci pour ces moments partagés.
M M - 5 novembre 2018 - 01:04
Un moment de grâce au cœur de l'hiver. Merci !
Françoise - 3 février 2018 - 10:22
Merci pour ce moment vibrant d'émotion !
L. - 4 novembre 2017 - 08:14
Une voix magnifique, généreuse et émouvante. Il faut continuer à nous donner de l'espoir. Merci encore.
R - 21 octobre 2017 - 19:19
Des paysages dans vos chansons. Un paysage sonore de toute beauté. Des paysages qu’on imagine en rêve. C’est tout le plaisir de vous écouter. Merci.
D. - 16 octobre 2017 - 14:49
Merci pour ce moment d'émotion brute.
Julie - 2 octobre 2017 - 15:10
Super soirée. Quelle belle personne. Et vos musiciens superbes. Ne changez rien. Continuez.
C. - 21 juillet 2017 - 17:32
Belle voix, beaux textes, belle présence. Merci pour ce beau partage.
A. - 18 juillet 2017 - 15:13
Un duo superbe. Des textes magnifiques, une belle présence, de l'émotion... Merci !
Chris - 21 mai 2017 - 13:55
Inoubliable ! Je reviendrai...
J.T - 29 avril 2017 - 07:54
Prestation remarquable et beau moment d'émotion ! Merci.
N. - 20 mars 2017 - 09:41
Un grand merci pour ce beau récital. Vos chansons sont magnifiques.
J.M - 19 mars 2017 - 22:30
Merveilleuse et émouvante interpétation de vos dernières chansons.
Mireille - 13 mars 2017 - 09:20
Un pur moment de grâce, de bonheur, de poésie, de douceur. J'ai apprécié tout votre répertoire.
Découverte de vous et de vos musiciens. Un infini merci.
J. - 13 mars 2017 - 00:59
Quelle clarté ! Quelle limpidité ! Quelle interprétation ! Bravo et merci.
G - 13 mars 2017 - 00:59
Musique, émotion, engagement ! Bravo et merci au trio.
Janine - 12 mars 2017 - 10:35
Merci ! Vos textes sont magnifiques et votre interprétation parfaite.
M. D - 11 mars 2017 - 23:16
D'excellents textes et interprétations. Belle manifestation de l'âme. Merci pour cette soirée et pour la transmission des émotions ressenties.
J.P - 12 décembre 2016 - 16:01
Un moment d'exception !
Christian - 12 décembre 2016 - 11:26
Bravo pour cette émouvante prestation à Liège.
Philippe - 28 novembre 2016 - 00:11
Merci pour votre délicatesse et votre finesse.
C. - 27 novembre 2016 - 16:44
Spectacle magnifique ! Bravo et merci à vous et à vos musiciens.
Jean D. - 19 novembre 2016 - 14:06
Grand moment d'émotion. Interprétation excellente.
A. - 22 octobre 2016 - 08:54
Sans transition, joie subite !
Merci pour cette heure bleue bourrée d'énergie et de sensibilité.
Dominique - 2 octobre 2016 - 12:39